Photo. Explication donnée dans la devinette.
La dynastie PELISSIER. Raconter la vie des PELISSIER dans les détails nécessiterait un livre. Ce qu’ont d’ailleurs fait Roger BASTIDE et André LEDUCQ – « LA LÉGENDE DES PELISSIER » (396 pages) – LES PRESSES DE LA CITÉ. Ou de plonger dans nos archives qui contiennent les péripéties de ces « Forçats de la route » (dixit Albert Londres). Henri était le second des trois frères – une famille de cinq enfants. Dès ses 13 ans, il a pas mal bourlingué. Comme boulot, il aidait à la ferme. Il deviendra électricien. La famille ne roulait pas sur l’or. Il a débuté le cyclisme très modestement. Pas fortiche mais persévérant. Une fois arrivé au sommet, il a fait partie de la génération des rebelles. Des coureurs s’opposaient aux organisateurs. L’époque était propice aux exploits invraisemblables. Les vedettes avaient du poids dans un peloton. Elles avaient aussi des ennemis. Henri PELISSIER (Paris – 46 ans ✝) a couru – de 1910 à 1928 (Indép/Indiv/Pro) – pour : « ALCYON-DUNLOP », « PEUGEOT-WOLBER », « JB LOUVET » et variantes, « LA SPORTIVE », « BIANCHI » et variantes, « AUTOMOTO-WOLBER-ROUSSELL » et variantes, « DILECTA-WOLBER », … . Il a connu les équipiers suivants (en bref) : ALAVOINE, CHRISTOPHE, DEFRAEYE, GARRIGOU, les HEUSGHEM, TROUSSELIER, FABER, les GEORGET, THYS Ph, ses frères, HURET, LAMBOT, MESSELIS, MASSON E, MOTTIAT L, SCIEUR, VANDAELE, AGOSTONI, BUYSSE M, ROSSIGNOLI, DEMAN, BARTHELEMY, BOTTECCHIA, FARGAS, LACOLLE, MOERENHOUT, SOLANAS, RICH, les LE DROGO, PETOUILLE, ALANCOURT, BELLENGER, HUOT, BONDUEL, BONNAY, GAUMONT, SUTER, … . A son palmarès on dénombre une quarantaine de succès : 1er « TOUR DE LOMBARDIE », 1er « MILAN SAN-REMO », des étapes « TOUR DE BELGIQUE, « CIRCUIT FRANCAIS PEUGEOT », « TOUR DE FRANCE » mais aussi 1er « PARIS-ROUBAIX », 1er « MILAN-TURIN », 1er « BORDEAUX-PARIS », 1er « PARIS-BRUXELLES », 1er « PARIS-TOURS », 1er « CIRCUIT DE PARIS », … et surtout, vainqueur du général « TOUR DE FRANCE » 1923 (+2e en 1914). Beaucoup l’ont comparé à ses frères. Mais comparaisons n’est jamais raison. Ils étaient bâtis différemment. Francis a été CHAMPION NATIONAL sur route, Charles a remporté le titre NATIONAL sur route et en cyclo-cross … , pas Henri. Tous ont fait des ravages sur le « TOUR DE FRANCE » (étapes – Charles 16, Henri 10, Francis 2). Tous sont décédés relativement jeunes. Henri a connu une fin tragique. L’hebdomadaire « DETECTIVE » du 09 mai 1935 relate la fin d’un homme violent. Il fut abattu par son épouse qui défendait sa jeune sœur des coups de couteau portés par l’intéressé. (Lisible sur le site du Musée d’Histoire, de la Justice et des Crimes – Fr). Henri, comme les autres PELISSIER, restera dans les tablettes du cyclisme. #Souvenons-nous
