Corrigé, le 23/10/2019.
Photo. La tombe de Eugène DUPONT. Enseignant qui a créé l’école industrielle communément appelée de nos jours l’IPAM. Il a aussi une rue à son nom.
Dans un article précédent, datant d’environ trois ans, nous avions abordé la recherche d’informations sur les anciens coureurs cyclistes lessinois, dans les cimetières. Et oui, ce n’est pas un endroit très réjouissant mais un espace qui détient une tonne d’informations comme : des dates de naissance et de décès, des parentés, des photos aussi. Et puis, comme pour Claudy CRIQUIELION, beaucoup d’objets relatifs au vélo en ce y compris une roue. Nous avons arpenté sérieusement l’ensemble des cimetières de l’entité et pris des photos. Mais cela n’est pas évident et requiert temps. Alors, nous avions questionné le « SPW » et la Ville pour savoir où en était le cadastre pour identifier et situer les tombes. « Ça va venir » nous a t-on répondu. « C’est en cours ». Il est un fait qu’en ce moment, nous n’en avons pas encore vu la trace. Mais nous pouvons compter sur la mémoire des fossoyeurs. Nous en sommes toujours au passage de témoin verbal. Certaines communes envisagent le cadastre à l’aide d’un drone. Les archivistes n’ont pas la tâche facile. Avouons toutefois que cela ne doit pas être simple. Si telle personne est morte en 1920, qui va encore se souvenir que sa tombe est à tel ou tel endroit ? Est-ce que la tombe n’a pas été « repassée » ? Si elle existe toujours, est-ce bien la bonne ? Des photos sont détruites, décolorées et des pierres sont cassées voire effacées. Celui qui a eu l’idée de faire ce cadastre a eu une idée géniale. Mais pas sûr qu’il s’est rendu compte du boulot que cela supposait. Nous attendrons donc le bon moment avant de replonger dans ces lieux de mémoire.
