Photo. Sur le « TMC » à Frasnes.
Sur la plupart des activités sur lesquelles nous nous sommes rendus cette année, comme celles des années antérieures d’ailleurs, les forces de police étaient présentes. Et cela aussi bien à Lessines que partout ailleurs. Tout événement qui occupe la voie publique et provoque des rassemblements doit nécessairement activer un processus de sécurisation. Hors les signaleurs, les organisateurs, les motards et les voitures civiles, … il y aussi les membres de la police locale et de la police fédérale. Nous n’en avions pas encore parlé dans nos articles précédents. Globalement, il faut savoir que sur une petite course locale, comme les juniors à Deux-Acren, il peut y avoir entre deux (min) et cinq policiers locaux. Le dispositif est établi en fonction du circuit. Sur une course de passage, comme le « Samyn », les grands carrefours ainsi que les passages à risques sont occupés par les polices locales. Cela peut aller jusqu’à 10 policiers pour la ZP des Collines. Vous devez également ajouter les éléments de la police fédérale qui gèrent le convoi dans les différentes entités ou provinces, comme la voiture de tête et les motards. Comptez entre 2 et 20 policiers. On ne parle pas ici d’un « Ronde » pour lequel les effectifs policiers sont estimés à plusieurs centaines. Prenez un « GP CRIQUIELION », il traverse plusieurs zones de police, il passe d’un arrondissement administratif à un autre. Cela représente un nombre conséquent soyez-en certains. Avez-vous déjà fait le calcul du coût ? Taux horaires en fonction des grades : Inspecteurs, Inspecteurs principaux et Commissaires. Heures de w-e, repas, nocturnes. Récupérations. Amortissement du matériel. Utilisation des véhicules de service. Cela représente un budget dont personne n’a idée. Pourtant, c’est toute l’année durant que la police est active. Il est exact qu’ils sont bien moins présents et nombreux sur les randos cyclos, les VTT et les balades pour les loisirs. Généralement, un passage est imposé dans le planning du jour. Qu’il s’agisse du policier de quartier ou de celui de patrouille. C’est dire si tout est supervisé. Le public a souvent l’impression que ce n’est pas assez. D’un point de vue de la capacité « cyclisme/prestations annuelles », la charge est élevée pour les deux polices. Dans quelques contrées, assurer la sécurité policière, c’est payant. Raison pour laquelle certains organisateurs ont tout simplement décidé de stopper les frais. Nous pouvons donc être heureux que cela ne soit pas encore le cas chez nous. Et nous pouvons dire merci à ces professionnels qui font le maximum pour que tout se passe pour le mieux.
Retenons : Pour une course locale, c’est de la responsabilité de la police locale. Pour les courses supralocales (plusieurs zones ou arrondissements traversés) c’est la police fédérale. Dans la majorité des cas, les deux polices travaillent conjointement pour sécuriser une compétition. Pour un événement local : VTT, Rando cyclos et VTT, c’est uniquement à charge de la police locale. Sur un « grand événement », c’est la police fédérale qui a la responsabilité de l’opération. La police locale est en support. Explication brève, sans entrer dans le détail.