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Les conditions sanitaires sont compliquées et les coureurs sont certainement très nerveux. Vous avez suivi l’étape. Les chutes ont été très nombreuses. Il pleuvait et les routes étaient glissantes. MAIS, étais-ce une raison pour neutraliser l’épreuve ? Et si demain, il fait 40° ? Et si dans quelques jours, il tombe de la neige dans un col ? Vont-t-ils encore neutraliser l’étape de leur propre initiative ? Les coureurs ne se souviennent-t-ils pas des conditions dans lesquelles les anciens qui, comme HINAULT ou MERCKX, ont roulé sous les flocons ? Ils ne doivent pas se souvenir non plus de Marc MADIOT qui a gagné « PARIS-ROUBAIX » crotté comme un cheval de trait. Bien, ils ont peur car la saison sera courte. C’est vrai. Ils ne veulent pas prendre de risques (en plus du COVID). C’est encore vrai. Toutefois, le vélo reste le vélo. Un monde idéal n’existe pas. Cette génération n’a pas les mêmes valeurs que celles de nos ancêtres. Le but est d’arriver à Paris avec un leader sur le podium. Punt.
Les commentateurs de la RTBF ont tenu les mêmes réflexions. Faisant allusion aux exploits de MERCKX. Enfin, tout le monde est content. Il y a eu un sprint à Nice. Mais le vainqueur n’est pas celui qui était attendu … .